Photographier pour garder une trace.
Saisir les gestes, les ombres, les reflets.
Fixer ce qui passe sans bruit.
Rendre visible ce qui disparaît.

Je photographie pour garder une trace de ce qui passe sans bruit.
Mon regard se pose sur les présences discrètes, les gestes furtifs, les lumières qui effleurent la ville avant de disparaître.
Que ce soit en noir et blanc ou en couleur, je cherche à capter ce lien fragile entre l’humain et son environnement :
l’ombre d’un passant, le vol d’un oiseau, l’écho d’une lumière sur un mur.

Mon approche est sensible et épurée.
Je ne cherche pas à illustrer, mais à préserver.
Préserver l’éphémère, l’invisible, ce qui fait battre la ville autrement.

À travers chaque photo, j’essaie d’offrir une mémoire aux instants qui glissent et s’effacent.

Stéphane Leselbaum